2006-07-25

The Brooklyn Funk Essential met le feu à La Maroquinerie


C'est en file indienne, le poing levé que les membres du nouveau BFE Sound System entrent en scène et déjà on sent bien qu'une bonne dose d'énergie va nous être distillée.
Lati Kronlund et Hanifah Walidah prennent en main les structures rythmiques aux machines, Philippe Monrose les ponctue aux percus alors que Iwan Van Hetten au clavier & trompette et Desmond Foster à la guitare finissent de colorer les grooves qui portent les mélodies et les mots des poètes-chanteurs Everton Sylvester, Papa Dee et Hanifah Walidah (cf son dernier opus aux côtés de Earl Blaize : ADIDI).
Véritable laboratoire live du groove suprême (!), le band récemment reformé (BFE est devenu une référence de l’Acid Jazz et du Funk dans les 90's en promenant son groove puissant au sein des tournées de Funkadelic, James Brown, The Roots ou Jamiroquai) par Lati Kronlund (par ailleurs bassiste et arrangeur de Isaac Hayes, Roy Ayers, Al Green et réalisateur d'un album de Khaled) donne vie à de nouveaux titres en passant sur nos scènes européennes, avant de saisir la nouvelle substance en studio. On prend donc le temps de s'installer dans la pulsation et on amménage les transitions pour emmener le public par la main, la tête et les pieds ! Et lorsque le paysage est planté, c'est au "mic" que ça vibre avec :
- Papa Dee, pètant de classe (et de chaud), le chapeau ska de travers et le costard cintré, dans la tradition funk des grands orchestres, où la maîtrise s'allie à la démesure ;
- Everton Sylvester faisant rouler ses mots calmement mais fermement et nous adressant ses pensées, ses émotions, ses indignations. On voudrait tout comprendre ...
- Et Hanifah, enfin, qui électrise le public de sa présence. La scène, pour elle, c'est aussi les planches, la comédie : elle capte l'attention par ses expressions et nous fait vivre les personnages de ses histoires. Alors on la suit, on se laisse bercer par sa voix sensuelle, on manque de vaciller (surtout les filles ;-) et un riddim ravageur nous propulse soudain les bras en l'air, on saute, on crie, c'est la fête !

nicO

(concert du 24 juillet 2005)

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah oui, parlons en de ce concert !

On me conseille d'y assister, alors j'y vais, sans connaitre vraiment le groupe, mais avec un bon à prioris.

La chaleur de la salle remonte par les escaliers, on descend dans la fournaise !

Le groupe est sur scène, et déjà je suis frappée par la mixité des personnages.
La trompette sincère nous emballe, la guitare nous fait vibrer, les voix des 3 interpètes sont toutes belles et inspirées.
Je suis subjuguée par le chant d'Hannifah, sa présence sur scène, son rythme, son sex appeal.

Sans que je m'en rende compte je me laisse gagner par la funk, le groove de ces musiciens. Mon corps bouge, mes bras s'agitent et s'élèvent, mes cris de joie percent les oreilles de mes voisins.

Je finis au bord de la scène, dans une danse frénétique, acclamant ces artistes, et réclamant un autre titre comme toutes les personnes présentes dans la salle.

Moment d'extase !

OROR

Anonyme a dit…

Merci Nikoko de nous faire partager cette soirée manquée puisque nous n'étions pas à Paris. Ça rappelle celle de Brooklyn, au Sputnik, où Kezia Jones était venu écouter Hanifah et Baco. As-tu jamais mis en ligne le petit extrait vidéo tourné par Françoise ?

nicO a dit…

BFE revient !
Check here : http://www.myspace.com/brooklynfunkessentialsmusic

Anonyme a dit…

ce que je cherchais, merci